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Kambudcha Magazine

Pourquoi nos élus vivent-ils déconnectés de notre réalité ?

today15/07/2025 2

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Mais ces efforts, ce sont toujours les mêmes qui les font. Retraités, travailleurs précaires, classes moyennes, étudiants, familles monoparentales… pendant que les citoyens se serrent la ceinture, les représentants politiques, eux, conservent privilèges, indemnités et confort de vie. Ce décalage criant alimente un sentiment de mépris et une défiance croissante envers le pouvoir alors que le pays est deja sous tutelle .

Il y a comme un malaise grandissant. À chaque crise, à chaque réforme, on nous demande de faire des efforts. Toujours plus d’efforts. Mais quand on lève les yeux vers ceux qui décident, une chose saute aux yeux : eux, ne font jamais le moindre sacrifice.

Et si ce n’était pas qu’un sentiment, mais une réalité bien ancrée ?

Des élus hors-sol : Ministres, députés, sénateurs… beaucoup vivent dans un monde parallèle. Salaire confortable, voiture de fonction, logement payé, frais remboursés, sécurité assurée… Le quotidien des élus n’a plus grand-chose à voir avec celui des gens ordinaires.

Pendant que la majorité se bat pour remplir le frigo, payer le loyer ou survivre jusqu’au 20 du mois, les élus vivent protégés des conséquences de leurs propres décisions. Ils ne subissent ni l’inflation, ni la précarité, ni les longues attentes à l’hôpital.

Toujours les mêmes qui paient. Quand l’État serre la vis, ce sont toujours les mêmes qui trinquent :

  • Réduction des aides sociales.
  • Fermetures de services publics.
  • Retraites repoussées.
  • Hausse des taxes et des prix.

Mais jamais un mot sur la réduction du train de vie des institutions. On parle de « solidarité », mais elle semble toujours à sens unique.

Pourquoi l’État demande-t-il des efforts à ceux qui ont déjà peu, sans jamais s’imposer la moindre sobriété en haut ?

Une démocratie verrouillée .Ce fossé est aussi institutionnel. Les décisions sont prises dans des bureaux parisiens, par des technocrates, loin des territoires, des quartiers, des campagnes. Le peuple est consulté, parfois écouté, mais rarement entendu. Et encore moins associé aux décisions.

La colère gronde, mais on préfère parler de “radicalisation”, de “désinformation” ou de “populisme” plutôt que de remettre en cause le système lui-même.

Et maintenant on ne peut pas demander à un peuple de faire confiance à des représentants qui ne donnent aucun exemple.

Il est temps de :

  •  De rendre le train de vie des élus plus sobre.
  • De Limiter les privilèges institutionnels.
  • D’Imposer plus de transparence sur les dépenses publiques.
  • D’Inclure réellement les citoyens dans les décisions qui les concernent leur avenir.

L’exemplarité, ce n’est pas un luxe moral. C’est une condition de survie pour notre démocratie.

En finir avec la politique à deux vitesses et toutes ces corruptions, conflits intéret ,de la justice politique.
Le peuple a le droit d’exiger des comptes. Ce n’est pas du populisme, c’est de la légitime défense citoyenne. Quand les dirigeants vivent hors-sol, le terrain finit par se révolter. Pas contre la politique, mais contre une élite qui a oublié ce qu’est vivre en bas et que rien n’est definitivement acquis.

Par Kambutcha Magazine

 

 

Écrit par: marcstyle972

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