La facture finale du comportement humain face au Christ.

L’histoire humaine n’échappe pas au jugement divin. Face au Christ, nul ne peut rester neutre. Individus comme nations, puissants comme opprimés, tous auront un jour à rendre des comptes. La facture finale du comportement humain face au Christ ne se limite pas à la foi personnelle : elle concerne aussi les systèmes d’oppression, les injustices collectives et les héritages historiques, notamment celui de l’esclavage et de la colonisation.

Le Christ, juge et libérateur

Le Christ est venu non seulement pour sauver, mais aussi pour juger. Son Évangile proclame la liberté des captifs et la justice pour les opprimés. Pourtant, au fil des siècles, des nations dites chrétiennes, comme la France, ont brandi son nom tout en piétinant son message. Derrière les croix plantées dans les colonies, il y avait aussi des chaînes, des fouets et des marchés d’esclaves. Cette contradiction a un prix spirituel immense.

La France face à sa dette spirituelle

La France, qui se proclame « fille aînée de l’Église », a colonisé et asservi des peuples entiers. Elle a utilisé la religion pour justifier l’injustifiable : l’esclavage, le racisme institutionnalisé et l’exploitation économique. Aujourd’hui encore, l’ombre de cette facture reste visible dans les inégalités criantes, la vie chère imposée par l’octroi de mer, et le maintien d’une domination économique. La France devra rendre compte devant Dieu de ses crimes passés et de ses persistantes injustices.

Les colons et békés : la richesse bâtie sur le sang

Les colons et leurs descendants, les békés, portent une part de cette facture. Leur fortune ne s’est pas bâtie sur le travail libre et équitable, mais sur la sueur, le sang et les larmes des esclaves africains déportés. Beaucoup ont continué, après l’abolition, à maintenir des systèmes de domination foncière et économique. Devant le Christ, cette richesse entachée sera pesée comme une dette lourde : « Malheur à vous, riches, car vous avez votre consolation » (Luc 6:24).

Le châtiment inévitable

Dieu n’oublie pas. Les injustices humaines, même recouvertes par des discours politiques ou des symboles religieux, montent devant Lui comme un cri. Le châtiment divin peut prendre plusieurs formes :

• Effondrement des empires bâtis sur l’oppression ;
• la révolte des peuples humiliés ;nation contre nation,peuple contre les dirigeants..
• la honte historique transmise de génération en génération , et ultimement, le jugement éternel.

La France, les colons et les békés ne pourront échapper à cette facture finale. Les nations comme les individus devront répondre devant le tribunal du Christ.Qu’importe les pactes occultes pour le pouvoir et la richesse de certains tous devront répondre de leur actes.

Grâce pour les repentants

Pourtant, le message du Christ reste universel : la grâce est offerte à tous, même aux oppresseurs, s’ils se repentent véritablement. Mais cette repentance ne peut pas être seulement des mots ou des commémorations ; elle doit se traduire en justice concrète, en réparation, en reconnaissance de la dignité bafouée. Sans cela, la facture demeure impayée et le châtiment s’abattra sur eux.

La facture finale du comportement humain face au Christ n’est pas seulement individuelle, elle est aussi collective.Pour la France, elle s’élève comme une dette spirituelle envers les peuples colonisés.Pour les colons et békés, elle pèse comme une richesse injuste à solder.Pour les opprimés, elle annonce une promesse : le Christ renversera les puissants de leurs trônes et élèvera les humbles.La seule issue, pour chacun et pour chaque nation, est d’accepter le règlement déjà accompli par le sang du Christ et de marcher dans la justice. Autrement, la facture finale se lira en lettres de feu : châtiment.

Par Kambutcha Magazine