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Abus et responsabilités

Éducation nationale : aux Antilles françaises, le scandale des enseignants prédateurs déplacés en silence vers ces iles.

today21/09/2025 10 3

Arrière-plan
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Combien d’élèves devront encore être exposés à des enseignants prédateurs avant que l’Éducation nationale n’assume enfin ses responsabilités ? Depuis trop longtemps, l’institution ferme les yeux, protège ses agents au détriment de nos enfants, et déplace les problèmes au lieu de les résoudre.

Les Antilles, terre d’exil pour enseignants indésirables ?

Des témoignages font état de pratiques choquantes : des enseignants condamnés, soupçonnés ou signalés pour pédocriminalité en métropole seraient discrètement mutés dans les académies de Guadeloupe ou de Martinique. En clair : on éloigne le problème, on l’enterre… mais on l’expose à d’autres enfants.
Nos territoires deviennent la poubelle d’un système incapable de protéger les siens. Une honte nationale.

Rectorats et proviseurs : complices par leur silence

Les rectorats savent. Les proviseurs savent. Pourtant, on continue d’accueillir ces individus dans les salles de classe, comme si rien n’était. Ce silence, cette omerta, font d’eux des complices objectifs. Car ne pas agir, c’est accepter. Et accepter, c’est trahir.

  • Comment justifier que l’on prenne plus de précautions pour recruter un agent de sécurité que pour confier l’avenir de nos enfants à un enseignant ?
  • Comment admettre que des responsables, payés pour protéger, préfèrent protéger leur carrière et leur institution plutôt que nos enfants ?

Le crime de trop

Chaque fois qu’un enfant est abusé par un enseignant que l’administration savait dangereux, ce n’est pas seulement l’auteur direct qui doit être jugé. C’est tout un système de protection institutionnelle qu’il faut mettre sur le banc des accusés.

Car déplacer un prédateur, ce n’est pas l’éloigner de la tentation, c’est lui offrir de nouvelles victimes.

Exigeons des comptes

Assez de faux-semblants. Assez de mutismes complices. Les familles antillaises exigent :

  • l’exclusion définitive de tout enseignant condamné pour faits pédocriminels,

  • la fin des mutations-sanctions qui exportent le problème,

  • la transparence totale sur les procédures disciplinaires,

  • et des poursuites pénales contre tout responsable qui aura couvert ou facilité le maintien en poste d’un prédateur.

Nos enfants ne sont pas des boucliers

Aux Antilles comme ailleurs, l’école doit être un sanctuaire. Laisser des prédateurs y exercer est un crime institutionnel. Le ministère et ses relais locaux ne peuvent plus se réfugier derrière l’opacité et les procédures internes.

Le temps des silences est fini. Nous exigeons des actes, de la justice, et la fin de cette mécanique de protection des coupables.
Car protéger l’institution ne doit jamais passer avant la protection nos enfants faces a ces enseingants.

Par kambutcha magazine

Écrit par: Paul Julio

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