Dedications
Mimi du 93 Bonne journée ensoleillée à tous didi bonjour lulu du saint ouen

Culture & Conscience / Culture & Awareness

Le piège invisible des réseaux sociaux : une jeunesse prisonnière du bas astral

today21/09/2025 14 2

Arrière-plan
share close

Dans notre société moderne, les réseaux sociaux (Tik Tok,Facebook,Intagram,etc..) occupent une place centrale. Ils sont devenus l’espace privilégié où la jeunesse cherche à exister, à se construire une identité, à se faire voir et reconnaître. Mais derrière la vitrine séduisante faite de « likes », de vidéos virales et de mises en avant permanentes du corps et de la séduction, se cache un danger insidieux : celui de maintenir les jeunes dans ce que l’on pourrait appeler un « bas astral » collectif, un niveau d’énergie et de conscience qui les empêche d’évoluer, de s’émanciper et de se réaliser pleinement.

Une illusion d’épanouissement

Les réseaux sociaux donnent l’impression d’offrir à chacun la possibilité de s’exprimer librement, de se montrer, de « briller ». Pourtant, cette liberté est souvent biaisée. La logique dominante est celle de la consommation rapide, du voyeurisme et du culte de l’image.
Les jeunes sont encouragés à réduire leur identité à :

  • leur apparence physique,
  • leur popularité mesurée en abonnés et en vues,
  • leur capacité à choquer, séduire ou faire rire.

Le savoir, la créativité profonde, l’esprit critique, la quête de sens ou la construction de projets durables y sont relégués au second plan.

L’emprisonnement dans le « bas astral »

Le « bas astral », au sens symbolique, représente les énergies les plus lourdes : pulsions primaires, sexualisation excessive, jalousies, comparaisons permanentes, recherche de gratification immédiate. Or, les algorithmes des réseaux sociaux exploitent et renforcent ces pulsions.
Résultat :

  • une jeunesse enfermée dans la superficialité,
  • des comportements hypersexualisés banalisés,
  • une dépendance à l’approbation virtuelle,
  • une difficulté croissante à cultiver la patience, l’effort et la profondeur.

Cette spirale enferme au lieu de libérer. Elle fabrique des « consommateurs de contenu » plutôt que des créateurs éclairés.

Les conséquences psychologiques et sociales

  • Baisse de l’estime de soi : la comparaison constante avec des modèles artificiels ou retouchés engendre frustration et complexes.
  • Dépendance numérique : l’addiction au téléphone et aux notifications réduit la capacité de concentration et fragilise les relations humaines réelles.
  • Perte de repères : l’hypervalorisation du sexe, de l’argent facile et de la provocation donne aux jeunes l’illusion que la réussite passe par le superficiel.
  • Isolement déguisé : paradoxalement, dans un monde ultra-connecté, beaucoup de jeunes se sentent seuls, incompris et enfermés dans une vitrine qui ne reflète pas leur vraie vie.
  • Comment sortir de ce piège ?

Il ne s’agit pas de condamner les réseaux sociaux en bloc. Ils peuvent aussi être des outils puissants de connaissance, de partage, de mobilisation collective et de créativité. Mais cela suppose une éducation à leur usage, et un changement de posture.

  • Réapprendre la profondeur : valoriser les lectures, l’art, la culture et la réflexion critique.
  • Cultiver l’authenticité : oser être soi-même au-delà des filtres et des mises en scène.
  • Privilégier le réel : renouer avec les activités hors écran, le sport, la nature, les relations humaines directes.
  • Développer la conscience : comprendre que l’énergie que l’on nourrit – positive ou négative – influence directement notre évolution.

Les réseaux sociaux sont une arme à double tranchant. Ils peuvent être des tremplins vers la lumière, mais trop souvent, ils retiennent la jeunesse dans une zone vibratoire basse, faite de désirs compulsifs et d’illusions éphémères.
La vraie émancipation ne viendra pas des écrans, mais de la capacité à se reconnecter à soi, à ses talents, à ses rêves et à une vision plus haute de la vie.

Par Kambutcha Magazine

Écrit par: Paul Julio

Rate it