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Consommation & Droits

Martinique : Les banques sous le feu des critiques pour des pratiques abusives envers les plus vulnérables et en 2025 ???

today26/08/2025 11 1

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Reportage de zouk tv 2019

Après les scandales liés au vol de terres, aux détournements et à la corruption impliquant parfois des acteurs publics et privés, un autre sujet de préoccupation s’impose peu à peu dans le débat martiniquais : celui des pratiques bancaires jugées abusives, en particulier vis-à-vis des personnes vulnérables telles que les retraités et les personnes âgées.

Des témoignages alarmants

De plus en plus de familles dénoncent des anomalies graves dans la gestion des comptes bancaires de leurs proches. « Mon père avait près de 89 000 euros sur son compte. À son décès, il ne restait plus que 9 000 euros », témoigne une habitante de Fort-de-France, affirmant que des retraits massifs et injustifiés avaient été effectués.

Un autre cas relayé sur les réseaux sociaux évoque un retrait de 300 euros qui se serait mystérieusement transformé en débit de 3 000 euros, sans explication claire de l’établissement bancaire. Ces témoignages soulèvent une inquiétude croissante : les banques martiniquaises profiteraient-elles de la vulnérabilité des plus âgés pour s’enrichir illégitimement ?

Mme Deloy, présidente de l’association PALM, est en conflit avec la BNP.2019….depuis cette dame serait décédé.

Une opacité qui nourrit la défiance

La gestion des comptes bancaires, en particulier en cas de succession ou de décès, demeure souvent opaque. Les frais bancaires, parfois exorbitants, s’accumulent sans que les familles puissent toujours comprendre ou contester les débits. Les relevés ne sont pas toujours détaillés, et l’accès aux informations reste compliqué pour des héritiers déjà fragilisés par un deuil.

Les associations de consommateurs locales pointent également un manque criant de transparence : « Les établissements appliquent des frais de gestion, de succession ou de dossier qui ne correspondent pas à la réalité des services rendus. Dans certains cas, cela frôle le détournement », estime un militant d’une organisation de défense des usagers.

Les banques locales dans le viseur

En Martinique, la concentration du secteur bancaire limite les alternatives pour les clients. Quelques grandes enseignes dominent le marché et imposent leurs conditions, souvent calquées sur des modèles métropolitains sans tenir compte des spécificités locales, ni de la fragilité d’une population dont une part importante est composée de retraités aux revenus modestes.

Cette situation de quasi-monopole, combinée à la faible culture financière de certains usagers, ouvre la porte à des dérives. Les plaintes restent souvent isolées, faute de procédures collectives fortes ou d’une médiatisation suffisante.

Quelles solutions pour les Martiniquais ?

Face à ces dérives, plusieurs pistes émergent :

  • Contrôler régulièrement ses comptes : vérifier chaque mouvement, demander des explications écrites et conserver les preuves.
  • Diversifier ses placements : ne pas laisser la totalité de ses économies sur un compte bancaire classique. L’investissement dans l’immobilier, l’économie locale ou des placements alternatifs peut limiter les risques.
  • Exiger plus de transparence : les associations de consommateurs appellent les autorités à renforcer le contrôle des banques locales et à sanctionner les abus.
  • Former les usagers : un effort collectif est nécessaire pour sensibiliser la population, en particulier les personnes âgées, à la gestion de leurs finances et à leurs droits.

Une volonté manifeste de dépouiller les Martiniquais qui continue de nos jours en toute discrétion ?

La question demeure. Si les banques nient tout comportement frauduleux, l’accumulation de témoignages et l’ampleur des frais appliqués nourrissent un profond sentiment d’injustice. Beaucoup y voient une stratégie concertée visant à appauvrir les épargnants martiniquais, à siphonner leur patrimoine et à maintenir une dépendance financière.

En attendant que la lumière soit faite, un mot d’ordre semble s’imposer : vigilance. Car dans un contexte où la défiance envers les institutions est déjà forte, chaque nouveau scandale bancaire renforce l’impression d’un système organisé pour « détrousser » les Martiniquais de leurs biens.

Par Kambutcha Magazine

Écrit par: Paul Julio

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