Dedications
Mimi du 93 Bonne journée ensoleillée à tous didi bonjour lulu du saint ouen

Education

L’Éducation nationale : usine à endormis ou tremplin vers la liberté???

today02/08/2025 4

Arrière-plan
share close

On nous dit souvent que l’école est le pilier de la République. Qu’elle émancipe, qu’elle libère, qu’elle élève. Mais derrière les beaux discours républicains, se cache une autre réalité : l’Éducation nationale ne prépare pas nos enfants à être libres, mais à être utiles  au système, aux dominants, aux oppresseurs. Elle forme des exécutants, pas des penseurs. Des salariés, pas des citoyens. Des endormis, pas des éveillés.Et la télévision est la pour finir le travail endormissement de nos enfants .

Une école qui formate plus qu’elle n’éclaire.
Dès la maternelle, on apprend à vos enfants:

  • A lever la main pour parler,
  • A rester assis pendant des heures
  • A ne pas sortir du cadre.
  • À obéir.
  • À se taire.

L’école française, héritée d’un vieux modèle industriel, n’a pas été conçue pour libérer les esprits, mais pour les discipliner.

Elle ne récompense pas l’originalité, mais la conformité. Pas la pensée critique, mais la récitation. Pas le doute fertile, mais la certitude imposée. Elle enseigne quoi penser, pas comment penser.

Une chaîne de production de main-d’œuvre docile.
La mission cachée de l’école, c’est de :

  • Fournir au marché une main-d’œuvre bon marché :
  • Obéissante et adaptable,
  • prête à s’insérer dans un monde du travail injuste, compétitif et souvent humiliant.
  • Une armée de « collaborateurs » bien rangés, prêts à accepter des petits boulots, des salaires bas, des ordres injustes.

Les filières sont hiérarchisées.

  • Les enfants des classes populaires sont orientés très tôt vers des voies « d’exécution ».
  • Ceux des élites, eux, restent en haut de la pyramide, bien préparés à diriger, commander, gouverner.

Et dans les territoires dits « d’outre-mer », la situation est encore plus criante :

  • On y forme souvent les jeunes à “servir”,
  • Pas à s’émanciper.
  • A obeir et a être docile
  • L’école y perpétue l’ordre colonial sous un vernis républicain.

Des savoirs triés pour maintenir l’ordre établi.
Ce que l’école choisit d’enseigner n’est jamais neutre.

  • On célèbre les grands hommes, les conquêtes, la République et leur histoire falsifié.
  • Mais on passe sous silence les révoltes,
  • Passe sous silence les massacres coloniaux,
  • N’enseigne pas les figures noires ou autochtones qui ont résisté à l’oppression.

On invisibilise les penseurs afrodescendants, les intellectuels caribéens, les figures panafricanistes, les traditions philosophiques venues d’ailleurs. Résultat : des générations entières ignorent leur propre histoire, leur propre culture, leur propre potentiel.

On nous apprend que l’esclavage est aboli,

  • Mais jamais qu’il a été légitimé,ne parle pas des massacres et des atrocités qu’ils ont fait subir,
  • Organisé et enrichissant pour les puissants.
  • On nous dit que la colonisation a « apporté la civilisation », mais on évite de parler des pillages, des génocides, des résistances.
  • L’école enseigne l’histoire des vainqueurs, pas celle des résistants.

 Une école qui endort plutôt qu’elle ne réveille.
En réalité, l’Éducation nationale joue un rôle de tampon social.

  • Elle occupe, canalise, neutralise.
  • Elle évite que la jeunesse ne se pose trop de questions, ne conteste trop l’ordre établi.
  • Elle l’endort doucement avec des évaluations, des parcours fléchés, des diplômes standardisés.

C’est une école du sommeil intellectuel, de l’endormissement politique, de la soumission sociale. Elle forme des techniciens du silence, pas des artisans de la transformation.

Mais il est encore temps de résister en controlant se qu’apprends nos enfants .
Heureusement, tout n’est pas perdu. Il existe des professeurs engagés, des parents conscients, des mouvements pédagogiques alternatifs. Il existe des écoles libres, des collectifs éducatifs, des voix qui dénoncent et qui créent d’autres chemins.

Il est temps de repenser l’école comme un lieu de lutte, d’éveil, de construction identitaire et collective. Une école qui respecte la mémoire des peuples. Une école qui donne aux enfants les outils pour comprendre le monde, et surtout, pour le changer.

Il faut décoloniser les programmes, ouvrir les portes à d’autres savoirs, valoriser les cultures minorisées, enseigner la justice sociale, la critique des systèmes économiques, le sens des luttes.

 sortir nos enfants du sommeil de l »éducation coloniale.
L’école ne doit pas être une machine à fabriquer des travailleurs dociles, mais un terreau pour former des esprits libres, conscients et solidaires. Nos enfants méritent mieux que des bulletins et des notes. Ils méritent des clés pour comprendre, rêver et agir.

Il est temps de rompre avec l’école de la soumission. Et de bâtir, ensemble, l’école de la libération…

Par Kambutcha Magazine

Écrit par: marcstyle972

Rate it

Commentaires d’articles (0)

Laisser une réponse