RMA Antilles – Le Son des îles
Lorsqu’un pays détient les plus grandes réserves prouvées de pétrole au monde, il devient automatiquement un enjeu stratégique majeur. Le Venezuela en est l’exemple parfait. Depuis des années, les États-Unis , soutenus par l’Union européenne présentent ce pays comme une « dictature » et s’érigent eux-mêmes en modèles de « démocratie ». Mais derrière cette posture morale, c’est une logique économique et géopolitique bien plus terre à terre qui guide leurs actions.Mais derrière les grands discours sur les droits humains, une question dérange : et si le véritable enjeu était ailleurs.
Le Venezuela possède les plus grandes réserves prouvées de pétrole au monde. Une richesse qui attise toutes les convoitises, en particulier celles de Washington. Car dans le jeu mondial de l’énergie, contrôler le pétrole, c’est contrôler une partie de l’économie et de la puissance militaire.
Dès lors, quoi de plus simple que de qualifier le régime de Caracas de « dictature » pour justifier sanctions, isolement diplomatique et menaces à peine voilées.
L’histoire est connue : lorsqu’un État refuse de se soumettre aux règles fixées par Washington et ses alliés, il est dénoncé, isolé et sanctionné. Les slogans politiques sur la liberté et les droits humains servent alors de vitrine. Le but réel ? Obtenir un contrôle ou un accès privilégié aux ressources stratégiques. Dans le cas du Venezuela, il s’agit principalement du pétrole, ressource vitale pour les industries et l’armée des grandes puissances.
La politique internationale ressemble à une pièce de théâtre où les rôles sont distribués d’avance. Les pays « amis » des grandes puissances même autoritaires ne sont jamais inquiétés . L’Arabie saoudite, le Qatar ou encore l’Égypte en sont des exemples criants tout comme Israel dont certains affirment que c’est le bras armé des Usa.
À l’inverse, les États qui refusent de se soumettre aux règles de Washington se voient privés de toute légitimité. On leur conteste le droit de se défendre, tandis que les grandes puissances s’octroient le droit de bombarder, de sanctionner, voire de mettre des têtes à prix.
À partir du moment où un pays est désigné comme « ennemi » ou « dictature » exemple : Irak, Iran,Gaza,Afghanistan, Libye… il perd symboliquement ses droits aux yeux de la communauté internationale dominée par l’Occident. Inversement, les États qui tiennent le bon rôle se voient accorder tous les privilèges :
Le droit de « se défendre » même lorsqu’ils mènent des guerres offensives.
Le droit de mettre des prix sur des têtes, comme au Far West.
Le droit de mener des frappes massives sur des populations civiles.
Le droit, en somme, d’agir en toute impunité.
Notre conception actuelle de la démocratie sur la scène internationale ressemble de plus en plus à une marchandise : elle se vend au plus offrant. Elle se contorsionne pour séduire les plus riches, les plus armés, les plus influents. Elle n’est pas un idéal partagé, mais une arme politique.
Résultat : au lieu de servir les peuples, elle sert les rapports de force. Elle se met au service des intérêts pétroliers, stratégiques et financiers, et non de la justice ou de l’égalité.
Tant que les ressources naturelles comme le pétrole continueront à dicter la diplomatie mondiale, les discours sur la démocratie resteront hypocrites. Les droits de l’Homme ne seront qu’un outil rhétorique dans la lutte pour le contrôle des richesses, et les peuples, eux, continueront de payer le prix de ces manœuvres des américains et des européens.
Par kambutcha Magazine
Écrit par: Paul Julio
Amérique latine Democratie États-Unis Pétrole Politique internationale Ressources naturelles Sanctions Union européenne Venezuela
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