
RMA Antilles – Le Son des îles
today01/10/2025 14 6
Dans le monde entier, certaines communautés ont compris une règle simple : l’union fait la force.
En Chine, les commerçants chinois créent des circuits économiques solides où l’argent circule entre eux avant de sortir. Les communautés arabes s’appuient sur leurs réseaux de distribution, de la petite épicerie au commerce de gros, et privilégient leurs propres circuits. Les Pakistanais, les Indiens ou encore les Juifs ont bâti des dynasties économiques en valorisant leur solidarité, leur culture, et surtout leur capacité à consommer et investir entre eux. Même les Haïtiens, malgré des conditions sociales et politiques très difficiles, réussissent à se soutenir mutuellement à travers des commerces de proximité, des associations et des tontines qui leur permettent d’investir collectivement.
Et pendant ce temps-là, que se passe-t-il en Martinique et en Guadeloupe ?
Les Antillais continuent, pour une large part, à enrichir les héritiers du système colonial : les familles békés qui contrôlent une bonne partie de l’agroalimentaire, de la grande distribution et de la production locale.
Chaque fin de mois, la majorité des revenus gagnés repart vers des structures qui ne leur appartiennent pas. Résultat : un peuple qui travaille, mais dont la richesse profite aux autres mais pas à leur communauté.
Division et jalousie live motive de l’antillais : les freins à l’unité
Il serait trop simple de dire que les Antillais manquent de compétences ou d’idées. Au contraire, les talents existent : entrepreneurs, artisans, agriculteurs, artistes, intellectuels, tous sont là.
Le problème, c’est la difficulté à travailler ensemble. Les rivalités personnelles, la jalousie, le larbinisme (le fait de préférer se mettre au service de l’autre plutôt que de bâtir pour soi-même) freinent l’émergence de véritables réseaux.
L’exemple est frappant dans le commerce : là où une autre communauté ouvrira une dizaine de magasins en se soutenant, les Antillais ouvrent un commerce isolé, sans synergie, souvent concurrencés par plus puissants.
Quelques exemples inspirants
Pourtant, il existe des pistes d’espoir.
Changer de mentalité pour changer la situation
La vraie question est donc : à quel moment les Antillais vont-ils décider de rompre avec ce cycle de dépendance et de division ?
Il ne s’agit pas d’exclure les autres communautés ni de rejeter l’ouverture sur le monde. Mais il est urgent de créer une économie antillaise pour les Antillais, où l’on achète chez soi, où l’on soutient les entrepreneurs locaux, où l’on bâtit des réseaux financiers et commerciaux solides.
Car tant que les Antillais continueront à se tourner vers les autres pour acheter, investir, travailler et même rêver, ils resteront “à la traîne”, enrichissant les mêmes familles qui profitent du système depuis des siècles.
Les exemples sont là, sous leurs yeux : les communautés qui s’en sortent sont celles qui s’unissent et se soutiennent. Les Antillais doivent comprendre que la force économique est une condition de la dignité ,de liberté et prendre exemple sur les :chinois,les Arabes,Pakistanais, Haitien et même les africains etc …de surcroit, surtout arrêter enrichir les autres .
La question n’est plus “est-ce possible ?” mais plutôt : “Quand décideront-ils d’agir ensemble pour changer leur destin collectif ?”
Les Antillais peuvent sortir de la dépendance économique s’ils décident collectivement d’investir en eux-mêmes et de faire circuler l’argent entre eux. C’est un travail de mentalité autant que de stratégie économique pour leur devenir.
Par Kambutcha Magazine
Écrit par: Paul Julio
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