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Chroniques de résistance caribéenne

Sous le cyclone du mensonge, manipulation du climat : HAARP , les îles face à la guerre climatique

today31/10/2025 7

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Le ciel n’est plus neutre

Nos ancêtres levaient les yeux vers le ciel pour y lire les signes du temps, pour remercier la pluie et craindre le tonnerre.
Aujourd’hui, ce ciel semble appartenir à d’autres mains , des mains invisibles, puissantes, armées de satellites, de radars, d’ondes et d’antennes dressées vers l’ionosphère.
Nous, peuples des îles, nous n’avons plus même le droit de croire que les cyclones viennent seuls.

On nous parle de science, de recherche, d’énergie ionique et de technologies de défense.
Mais ce que nous voyons, nous, c’est la peur ,la répétition d’un désastre annoncé, les toits arrachés, les champs noyés, les familles déplacées, les terres qui meurent.
Et dans cette peur s’installe le doute : à qui appartient le climat ? À qui appartient le droit de faire pleuvoir ou d’assécher, de semer ou de détruire ?

II. Les îles dans la tourmente du contrôle

Haïti  »Tremblement de terre et cyclone », la Martinique, la Guadeloupe, la Jamaïque ‘ «  »Cyclone en date du 28 oct2025″ », Sainte-Lucie, la Dominique, Porto Rico…Des phénomenes declenché par la mechanceté et la manupulation de l’homme ou est la part naturel ?  on ose vous parler de réchauffement climatique quand ce sont des puissances derriere le dérèglement climatique.
Autant de perles arrachées à la mer, livrées à la violence des vents et des marées.
Chaque saison, le cycle se répète : un cyclone approche, un séisme surgit, une inondation balaie tout.
Les grandes puissances viennent ensuite, au nom de l’aide humanitaire, reconstruire, prêter, imposer.
Elles mesurent nos ruines comme on mesure une opportunité.
Elles nous donnent des crédits, des plans, des conditionnalités.
Et nous, nous restons dépendants : dépendants du climat, dépendants de leurs technologies, dépendants de leur « science ».

Mais quelle science ?
Celle qui transforme la terre en laboratoire ?
Celle qui modifie les nuages au nom de la défense nationale ?
Celle qui déploie des programmes secrets dans l’atmosphère pour « étudier » ce qu’on appelle le champ électromagnétique ?
HAARP, ce nom résonne comme une métaphore de ce contrôle global : un symbole du pouvoir d’ingénierie sur le monde vivant, un pouvoir qui échappe aux peuples.
Derrière les acronymes froids et les antennes dressées, il y a une idée terrible : celle que le climat peut devenir une arme, que la nature elle-même peut être militarisée.

III. Le mensonge climatique : entre science et domination

La guerre climatique n’a pas besoin d’être déclarée.
Elle se déroule en silence, dans la manipulation des flux économiques, dans la confiscation des ressources, dans le silence des satellites qui nous observent.
Les îles du Sud paient le prix fort des excès du Nord : émissions, pollution, spéculation.
Et lorsque nous parlons de justice climatique, on nous répond développement durable, comme si l’on pouvait réparer les plaies de la Terre avec des slogans.

  • Les laboratoires de l’ombre, les puissances militaires, les multinationales de l’énergie et des technologies climatiques partagent une même obsession : le contrôle
  • Contrôler la météo, c’est contrôler les récoltes.
  • Contrôler les récoltes, c’est contrôler les peuples.

Contrôler les peuples, c’est posséder la planète.
Voilà la chaîne invisible de la domination contemporaine.

HAARP, chemtrails, satellites espions, brevets de modification climatique, intelligence artificielle météorologique : tout cela dessine une géopolitique du climat où le ciel devient un champ de bataille.

  • Le mensonge, c’est de prétendre que tout cela n’a rien à voir avec nous.
  • Mais nous, peuples des Caraïbes, nous savons lire les signes.
  • Nous savons quand la pluie n’a pas l’odeur d’hier, quand le vent n’a pas la mémoire des anciens.

Nous sentons que quelque chose a changé.

Et ce changement n’est pas seulement dans le climat : il est dans la manière dont on nous fait taire.

IV. Les îles se lèvent : pour une souveraineté climatique

  • Nous refusons d’être les cobayes d’un système qui transforme le ciel en arme.
  • Nous refusons de rester spectateurs d’un théâtre où se joue la survie de nos peuples.
  • Nos terres valent plus que des statistiques.
  • Nos pluies valent plus que des expériences.
  • Nos vies valent plus que des rapports de développement.
  • Nous réclamons le droit à la transparence sur toutes les recherches climatiques menées sur ou autour de nos régions.
  • Nous exigeons la souveraineté climatique des peuples du Sud :
  • le contrôle collectif de nos données météorologiques ;
  • l’indépendance de nos institutions scientifiques ;
  • la reconnaissance du droit des peuples à décider de leur environnement.

Haïti, île-martyre, enseigne la dignité dans le désastre.
La Martinique et la Guadeloupe, îles de mémoire et de résistance, rappellent que la science sans conscience n’est qu’un nouvel esclavage.
La Jamaïque, berceau du cri rebelle, nous apprend à transformer la douleur en énergie créatrice.
Nos îles ne doivent plus être les victimes d’une guerre qu’on ne nomme pas.

V. Résister, comprendre, éveiller

Le combat n’est pas seulement scientifique, il est spirituel et politique.
Résister, c’est refuser de confondre progrès et domination.
C’est exiger que les technologies soient soumises au contrôle des peuples, pas à celui des puissances.
C’est enseigner à nos enfants que la souveraineté ne se limite pas à un drapeau, mais qu’elle s’étend jusqu’aux nuages, jusqu’à la pluie, jusqu’au vent.

Nous devons bâtir une éducation climatique populaire, une vigilance citoyenne sur toutes les formes de manipulation environnementale, qu’elles soient industrielles, militaires ou financières.
Nous devons unir nos voix, nos chercheurs, nos artistes, nos conteurs, nos journalistes, pour reconstruire un récit collectif du climat : un récit libre, lucide et humain.

VI. Pour conclure : la terre, la mer et le ciel

Sous le cyclone du mensonge, les peuples se relèvent.Les racines sont profondes, plus fortes que les vents.Aucune antenne, aucune onde, aucune guerre invisible ne pourra effacer la mémoire des ancêtres qui ont appris à lire les saisons et à respecter la Terre.Nous sommes les gardiens du souffle, les héritiers du vent, les enfants du feu et de l’eau.

Ce manifeste n’est pas un cri de peur, c’est un cri de conscience.
Le temps est venu pour les peuples des îles de revendiquer leur droit à exister en paix avec le climat, à retrouver la confiance dans le ciel, à exiger que la science soit au service de la vie, pas du pouvoir.

Parce que la vraie guerre climatique, ce n’est pas entre les nuages.
C’est entre la cupidité et la conscience.

Par Kambutcha Magazine

Écrit par: Paul Julio

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