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L’octroi de mer augmente. La vie aussi. Et le ras-le-bol avec.

today27/07/2025 16 1

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Dossier d’opinion : Vie chère, octroi de mer, et faillite politique. La Martinique au bord de la rupture..

Les voilà donc, nos conseillers territoriaux, réunis en plénière, concentrés paraît-il !!! soucieux de l’intérêt général. Et que décident-ils ?
À en croire Martinique La 1ère, une énième hausse du taux d’octroi de mer, cette fois sur 62 produits du quotidien. Résultat : 28 millions d’euros de plus dans les caisses… mais pas les leurs. Les nôtres.

Vous avez bien lu : 28 millions d’euros de plus prélevés sur le dos des ménages, alors que les grandes messes sur la vie chère avaient péniblement arraché un effort collectif de 11 millions.On marche sur la tête.

Et ce ne sont pas des produits de luxe, non; On parle ici de poisson importé, melon, matériaux de BTP, mobilier.Autrement dit : manger, se loger, s’équiper.Vivre, tout simplement.

Et ce serait « nécessaire » pour renflouer les caisses ?
L’exécutif local nous dit qu’il faut renflouer un budget territorial mal en point. 22 millions pour aider les communes. Soite.Mais ces mêmes élus ,pas tous, heureusement,qui passent leur temps à accuser les entreprises, la grande distribution, les importateurs ,d’être à l’origine de la vie chère.

L’arroseur serait-il devenu l’arrosé ? Ou plutôt… le pompier pyromane ?

  • On nous dit que « l’Europe impose ».
  • Non. L’Europe encadre, elle ne demande pas à la Martinique d’asphyxier sa population.
  • On se cache derrière Bruxelles comme on balaie un problème sous le tapis.
  • Mais le coût de cette décision, lui, n’est pas théorique. Il est dans les assiettes, les factures, les caddies vides, les familles à bout de souffle.

Et pendant ce temps ?

  • Des transports publics défaillants
  • Des décharges débordantes
  •  Des fonds européens non versés à temps
  •  Une administration tentaculaire et inefficace

La CTM  c’est plus 1,5 milliard de budget. Pour quels résultats ?

La Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) gère un budget de 1,5 milliard d’euros pour 380 000 habitants. Soit environ 4 000 euros par Martiniquais.

Et pourtant :

  • Des routes en ruine

  • Des services publics inefficaces

  • Des fonds européens mal mobilisés

  • Des retards administratifs chroniques

  • Des transports collectifs à l’abandon

Où passe l’argent ?
Qui contrôle ? Qui évalue ? Qui rend des comptes ?

On augmente la fiscalité non pas pour investir, mais pour compenser l’incapacité à gérer la collectivités dont on a cramer la caisse.

Ironie : lors des négociations sur la vie chère, on avait péniblement réussi à obtenir 11 millions d’euros d’efforts collectifs. Et voilà qu’on en reprend plus du double d’un seul coup, sans concertation réelle.

  • La vérité, c’est qu’on taxe pour masquer les échecs.
  • Et à force de charger la yole… elle coule a la fin.

Les entreprises locales n’en peuvent plus. Elles subissent une pression fiscale, administrative, sociale inégalée. Et ce sont pourtant elles qui produisent, embauchent, innovent.

  • On a déjà vu grimper le prix de la carte grise pour éponger les errements budgétaires.
  • Aujourd’hui, ce sont nos repas, nos logements, notre quotidien qui trinquent.
  • Et demain ? Une taxe sur l’air sargassé qu’on respire nous sera imposée ?
  • Un budget de 1,5 milliard d’euros. Et toujours les mêmes galères.
    Oui, rappelons-le : 1,5 milliard d’euros de budget pour 380 000 habitants.Presque 4 000 euros par Martiniquais.
  • Et pourtant, les routes restent défoncées, les écoles se dégradent, les services publics s’effondrent.

On se demande : où va l’argent ? La question mérite d’être posée.
Car le coût de la vie en Martinique n’est pas qu’économique ,il est aussi politique.

  • La catastrophe Letchimy n’est plus une exagération. C’est une réalité
  • Une gestion clientéliste, désordonnée, sans vision, qui sacrifie l’avenir pour sauver la façade.
  • Et ce sont les Martiniquais qui paient le prix fort.

Depuis le retour de Serge Letchimy à la tête de la CTM, les décisions s’enchaînent sans cohérence :

  • Hausse de la carte grise

  • Retards dans les investissements structurants

  • Relations conflictuelles avec les socioprofessionnels

  • Communication omniprésente, mais peu de résultats

Il y a des alternatives. La Réunion en est la preuve.

  • À La Réunion, beaucoup de produits de première nécessité sont produits localement : viande, œufs, charcuterie, fromages, fruits et légumes.
  • Les prix y sont comparable à la métropole  à condition de favoriser les marchés de producteurs.

En Martinique, on importe ce qu’on pourrait produire localement, puis on taxe pour « protéger » une production locale qu’on ne soutient pas efficacement.Ce qui complètement absurde.

En 2026, les promesses reviendront car «  » tout flatteur vit aux dépend de celui qui l’écoute » ». Et nous ? Allons-nous encore avaler la pilule ?
Il est temps de dire non :

  • Non à la fiscalité paresseuse
  • Non aux décisions sans transparence
  • Non aux réformes à courte vue
  • Non à l’hypocrisie qui taxe d’une main ce qu’on condamne de l’autre

En 2026, de nouvelles élections territoriales auront lieu. Les promesses pleuvront. Les slogans seront recyclés. Les vidéos promotionnelles bien huilées.

Mais le peuple martiniquais a le droit d’exiger autre chose :

  • De la transparence

  • Des résultats mesurables

  • Une vision économique locale cohérente

  • Un rééquilibrage fiscal

  • Une revalorisation du travail et de l’entreprise

Ce qu’il faudra refuser : la facilité fiscale et le blabla politicien

Dire non, ce n’est pas s’opposer pour s’opposer. C’est refuser :

  • La fiscalité injuste et aveugle

  • Les décisions prises sans dialogue

  • La désignation systématique de boucs émissaires (Europe, grandes surfaces, entreprises)

  • La gestion clientéliste qui tue toute réforme sérieuse

Il faut une réforme en profondeur.
Avec des citoyens exigeants, des organisations mobilisées, des professionnels respectés, des élus redevables.

  • La Martinique mérite mieux.
  • Mieux que la facilité.
  • Mieux que le renoncement.
  • Mieux qu’un énième plan com’ sur fond de misère.
  • Un renouvellement complet et en profondeur de la classe politique.

La vie chère en Martinique n’est pas une fatalité. Elle est le fruit d’un modèle à bout de souffle, d’une gouvernance usée, et d’un peuple trop longtemps résigné.Il est temps d’ouvrir les yeux, d’organiser la riposte démocratique et de reconstruire un modèle plus juste, plus intelligent, plus adapté à notre réalité insulaire.

Parce que la dignité, ce n’est pas que dans les discours.C’est dans l’assiette, le logement, le travail, la santé.

Par Kambutcha Magazine

 

 

 

 

 

Écrit par: marcstyle972

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