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Décolonisation & Conscience Noire

Quand la France continue d’appliquer le Code Noir dans ses colonies modernes : Martinique, Guadeloupe etc…et l’injustice institutionnelle

today10/11/2025 6

Arrière-plan
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Plus de trois siècles après la promulgation du Code Noir de 1685, texte infâme rédigé sous Louis XIV pour organiser l’esclavage dans les colonies françaises, son esprit colonial hante encore les Antilles.
Les chaînes ont changé de forme, mais la soumission par l’injustice demeure.Martinique, Guadeloupe, Guyane ,ces terres où le peuple noir vit encore sous la tutelle d’un État qui refuse de regarder son passé ,restent prisonnières d’un système judiciaire et politique hérité de l’esclavage.

Un Code Noir moderne : la domination judiciaire et policière

Aujourd’hui encore, la gendarmerie, la police, les juges et les procureurs, majoritairement blanc envoyés de métropole incarnent cette continuité coloniale dans ces colonies et agissent en bafouant les droits de lhomme et applique uniquement  des décisions injustice contre cette catégorie de population pour les maintenir sous domination coloniale par la peur et la prison .
Ils appliquent les lois de la République comme jadis les administrateurs du Code Noir : avec la même froideur, la même certitude d’être dans leur droit, et souvent la même incompréhension totale du peuple qu’ils jugent.

Les Noirs sont surveillés, contrôlés, punis  pendant que d’autres, sous prétexte de représenter l’ordre républicain, exercent une justice à deux vitesses.
La couleur de peau, le lieu de naissance et le statut social pèsent encore lourd dans les décisions de justice des juges et procureurs blanc dans ces iles sous autorité de politique de l état colonial.
C’est une réalité quotidienne pour les noirs de ces îles: les Antilles restent des colonies policières, où la peur et la méfiance remplacent la confiance et le respect.

Le code-noir en pdf clic..

Le déboulonnage des statues : quand la mémoire dérange le pouvoir

  • En Martinique, le déboulonnage des statues de Joséphine de Beauharnais, Schoelcher et d’autres symboles esclavagistes a révélé au grand jour cette fracture.
  • Des jeunes, des militants, des artistes ont osé briser les chaînes symboliques de la mémoire coloniale.
  • Ils n’ont pas volé, pas tué, pas agressé. Ils ont simplement voulu libérer l’espace public des idoles de leurs bourreaux.

Et pourtant, la réaction de l’État a été brutale.

  • Les militants ont été traînés devant les tribunaux comme des criminels, alors qu’ils réclamaient simplement justice et dignité.Tandis que les affaires de vols de terre,de corruptions,de détournement de fond n’ont toujours pas abouti a aucun procès,ni de mise en examen.
  • La procureure de Martinique, dans cette affaire, a montré le vrai visage d’une justice coloniale, appliquant le Code Noir invisible mais toujours vivant : celui qui dit que le Noir qui se révolte doit être puni, et que la mémoire du maître doit être protégée.

Ce n’est pas la République qu’on a vue s’exprimer dans ces procès  c’est la continuité du système esclavagiste dont la procureur l’a tres bien demontré, maquillé en droit moderne.

La République à deux vitesses

  • On parle d’égalité, mais l’égalité républicaine s’arrête au large de la Bretagne.
  • En métropole, on déboulonne des statues racistes sans poursuites ; aux Antilles, on envoie les forces de l’ordre et on criminalise les descendants d’esclaves.
  • Deux poids, deux mesures. Deux justices, une seule logique : maintenir les Noirs à leur place.
  • Cette justice, prétendument neutre, est en réalité un instrument de domination politique et raciale.
  • Elle protège les privilèges hérités de l’histoire coloniale et étouffe toute tentative d’émancipation culturelle ou mémorielle.

Le Code Noir n’a jamais été aboli dans les mentalités

Sur le papier, le Code Noir a disparu.Mais dans les esprits, il survit.
Dans le regard du juge qui soupçonne, du procureur qui méprise, du policier qui humilie.
Il survit dans les institutions qui refusent d’entendre le cri de dignité des peuples antillais.

  • Ce Code Noir moderne ne parle plus d’esclavage, mais il organise encore la hiérarchie :
  • le Blanc décide, le Noir obéit.
  • Le métropolitain commande, l’Antillais justifie.
  • C’est une domination silencieuse, culturelle, judiciaire ,l’héritage direct du colonialisme français.

Mais la résistance continue

  • Pourtant, une nouvelle conscience s’élève.
  • Des jeunes, des femmes, des hommes refusent désormais de se taire.
  • Ils reprennent la parole, l’histoire, la mémoire.
  • Ils disent non à la soumission, non au silence, non à la peur.
  • Ils exigent que justice, liberté et respect ne soient plus de simples mots importés de France, mais des réalités vécues dans nos îles.

Le Code Noir n’est pas mort, il a changé de costume .Sous le costume de la République, le Code Noir continue de dicter ses lois invisibles.Mais l’histoire ne s’écrit plus à Versailles : elle s’écrit ici, en Martinique, en Guadeloupe, en Guyane, dans la bouche de celles et ceux qui refusent de plier.L’heure n’est plus à la soumission  ,elle est à la libération de ces iles dont la France refuse la décolonisation.

Par kambutcha Magazine

Écrit par: Paul Julio

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