Retour aux sources : et si nos grands-parents détenaient les vraies solutions ?

Il faut revenir à nos racines. Aller questionner nos grands-parents, observer comment ils vivaient, comprendre leur quotidien. Ils avaient un système économique solide, basé sur l’échange, la solidarité, et l’amour de ce qu’on possède. Ils ne souffraient pas de ce qu’ils n’avaient pas. Ils ne couraient pas derrière la consommation à tout prix.

Dans un monde en crise permanente, où l’incertitude économique, la défiance politique et la désorientation sociale gagnent du terrain, une voie de salut existe peut-être… mais elle ne se trouve ni dans les promesses électorales, ni dans les grands discours, ni dans les modèles venus d’ailleurs. Cette voie, elle est toute proche, profondément enracinée dans notre histoire, nos familles, nos mémoires : celle de nos grands-parents.

Un modèle oublié, basé sur le bon sens
Autrefois, nos anciens vivaient selon un système économique qui, sans être inscrit dans aucun manuel de finance, fonctionnait à merveille. Il reposait sur l’échange, la débrouillardise, le respect des saisons, l’attachement à la terre, l’amour de ce qu’on avait pour vivre et non  par la frustration de ce qui manquait.

Ils n’étaient pas pauvres : ils étaient riches d’un savoir-faire, d’un lien fort avec la nature, d’une solidarité à toute épreuve. Ils savaient faire beaucoup avec peu. Ils savaient vivre ensemble, et surtout : ils savaient vivre sans dépendre.

Aujourd’hui, ce modèle est méprisé, moqué, oublié. On court après le neuf, l’étranger, le consommable. On vend nos terres, on détruit nos maisons, on sacrifie nos racines.

Et pourtant… c’est ce modèle-là qui pourrait bien nous sauver.

Revenir à la terre, c’est revenir à soi
Il est urgent de revaloriser nos terres, nos savoirs, nos anciens. Revenir à la terre, ce n’est pas « régresser ». C’est reprendre le contrôle. C’est réapprendre à produire, à consommer localement, à partager, à transmettre.

Chaque maison vendue est un pan de notre mémoire qui s’efface. Chaque terrain bétonné, chaque jardin abandonné, c’est un peu plus de dépendance et un peu moins de liberté. Si nous ne protégeons pas ce qui nous appartient, qui le fera à notre place ?

Et pendant ce temps, nos dirigeants…
Certains, dans notre communauté, continuent à défendre des politiques qui, au fond, ne nous défendent pas. Prenons un exemple : Serge Letchimy.
Que fait-il pour le pays, concrètement ?

– Article 73, le TCSP… des projets coûteux, peu accessibles, sans vision cohérente.
–  Le SERMAC, emblème de notre culture, laissé à l’abandon.
–  Des pressions exercées sur les anciens de la CTM qui osent réclamer des lieux de mémoire comme Camille Darsières.
– Le flou autour du développement du solaire : promesses, lenteurs, et peu de résultats visibles.
– Et surtout, nos gran moun, parfois sacrifiés sur l’autel d’une politique sanitaire brutale, sous couvert de « protection ».
– Une cyberattaque ? Ou un écran de fumée qui cache un immobilisme total ?

Détournement de fond , caisse fondu comme un synobol au soleil à 3 ans des prochaine élection ,la collectivité de la Martinique deja en deficit alors que 3 ans en arriére les finance de la CTM etait en excédent sous la precedente mandature.

Le pays ralentit. Les chantiers s’arrêtent. Les institutions se figent. Et le peuple ? Il attend. Il observe. Il souffre.

Jusqu’à quand allons-nous accepter l’inacceptable ?
Quand la France décide, sans rire, de « fermer la mer », personne ne réagit. Personne ne s’indigne de cette absurdité. On encaisse, encore. Comme toujours. Mais il est temps de changer de cap.

Pas en hurlant dans le vide. Pas en cherchant des coupables à l’extérieur. Mais en reprenant la responsabilité de notre avenir, en nous aimant les uns les autres, en donnant des koudmen,en devenant solidaire et non toujours a nous combatre etc…

L’avenir est dans nos mains
Nous devons retrouver l’objectivité, la réflexion, l’empathie, et surtout le lien. Ce lien entre nous. Ce lien avec nos anciens. Ce lien avec la terre.L’avenir de la Martinique ne viendra ni de Paris, ni de Bruxelles, ni de promesses électorales. Il viendra de nous-mêmes, ou il ne viendra pas du tout. Il est temps de reconstruire un modèle martiniquais, à notre image, ancré dans notre mémoire et tourné vers demain.

Et si, pour avancer, il fallait simplement revenir en arrière ?
Pas pour fuir le progrès, mais pour retrouver notre cap, notre force, notre vérité.

Par Kambutcha Magazine