
RMA Antilles – Le Son des îles
today08/10/2025 14 7
Le gouvernement a saisi l’Autorité de la concurrence pour évaluer les marges des importateurs-grossistes et distributeurs en Martinique. Une délégation est attendue pour examiner la formation des prix des produits de première nécessité. Mais derrière cette annonce, deux questions demeurent : à quoi servira réellement cette mission, et pourquoi la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) reste-t-elle aussi discrète face à ce problème majeur ?
Que peut réellement changer cette démarche ,tout en sachant comment fonctionne ces acteurs néfaste pour la Martinique depuis fort longtemps et de surcroit décoré par la république pour …?
Le serpent de mer des « marges excessives » de ces colonies
Depuis des décennies, la question des prix en Martinique revient comme un refrain : tout coûte plus cher, du riz aux produits laitiers, en passant par les viandes congelées. Les autorités invoquent à chaque fois la dépendance aux importations, les coûts de transport ou l’octroi de mer. Mais rarement sont mises en lumière les marges des grossistes et distributeurs qui tiennent les clés du marché local comme GBH et consort.Les Martiniquais le savent : remplir un panier de courses ici coûte en moyenne 30 à 40 % plus cher que dans l’Hexagone. Les raisons sont multiples : dépendance aux importations, taxes locales, surcoûts logistiques… Mais les marges des acteurs de la distribution restent un sujet tabou, soigneusement évité par ceux qui en bénéficient.
L’Autorité de la concurrence viendra donc constater, analyser, rédiger un rapport. Mais au-delà du constat, quelle volonté politique pour agir ?
Or, il s’agit d’un marché étroit, dominé par quelques grands groupes connu du pouvoir, où la concurrence est parfois plus théorique que réelle.
Le silence assourdissant de la CTM
Dans cette affaire, la CTM brille surtout par son silence. Alors que la vie chère ronge le pouvoir d’achat des familles martiniquaises, peu de prises de position fermes émergent de l’assemblée ou de l’exécutif local. Pourtant, la collectivité dispose de leviers :
À défaut, la CTM apparaît comme spectatrice d’un système qui étrangle les ménages, alors même qu’elle devrait être le premier défenseur des intérêts économiques de la population.
Une mission qui ressemble à un aveu d’impuissance face aux pouvoirs de l’argent
En sollicitant l’Autorité de la concurrence, le gouvernement reconnaît à demi-mot son incapacité à agir directement sur la formation des prix. La « mission » qui arrive en Martinique s’apparente davantage à un exercice de constat qu’à une volonté de réforme structurelle.
Il ne s’agit pas d’une enquête contraignante, mais d’un « avis », dont le gouvernement sera libre de tenir compte… ou pas. L’expérience montre que nombre de rapports de ce type dorment ensuite dans les tiroirs des ministères.
Le risque est grand que cette mission de l’Autorité de la concurrence ne soit qu’un nouvel écran de fumée : un rapport de plus, sans impact concret, comme tant d’autres avant lui.
Et pendant que Paris commande des avis et que la CTM reste muette, les prix continuent de grimper. Le consommateur, lui, n’a que deux choix : payer ou se priver.
Une responsabilité partagée entre profiteurs,Etat et la CTM ; une île ou la corruption régne en maître.
La vie chère n’est pas une fatalité, mais le produit d’un système où chacun trouve y son intérêt financier:
Résultat : ce sont les ménages martiniquais qui paient l’addition, mois après mois, les prix continuent de grimpés.Quand le martiniquais comprendra t’il que le seul responsable de cette situation n’est qu’eux même ,accepter tout sans réagir sans penser à leur enfants et à lagénération futur avec un tel egoisme etc…
Les consommateurs, éternels spectateurs de leur souffrance face a de telle injustice qui perdure dans ces îles
Pendant ce temps, les ménages martiniquais continuent de subir de plein fouet la flambée des prix. L’alimentation de base absorbe une part croissante des revenus, accentuant les inégalités sociales. Derrière le discours institutionnel sur la « transparence des marges », c’est la question du rapport de force qui se pose :
L’enjeu est de taille : dans un contexte d’inflation persistante et de tensions sociales liées au coût de la vie, la question des marges pratiquées par les acteurs économiques locaux pourrait raviver le débat sur la justice économique et la solidarité nationale envers les territoires ultramarins.
Par Kambutcha Magazine
Écrit par: Paul Julio
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